Astarac
Les coteaux accidentés de l’Astarac
Au niveau géologique, la petite région de l’Astarac se présente comme un millefeuilles de dalles calcaires entrecoupées de couches marneuses et limoneuses (alluvions anciennes), découpé en coteaux par les rivières principales s’écoulant du Sud au Nord, ces coteaux étant eux-même redécoupés transversalement par les talwegs tracés par les cours d’eau affluents de ces rivières.
Les coteaux présentent un profil dissymétrique très typique, qui se répète de vallées en vallée :
- - en rive droite, versant argilo-calcaires sur marnes dominantes, qui peuvent être très accidentés avec bancs calcaires
- - en vallée, alluvions récentes argileuses calcaires
- - en rive gauche, versant à pente douce composés de glacis de limons soliflués, produisant des sols appelés « boulbène »
Plusieurs rivières et leurs affluents parcourent ce territoire des coteaux accidentés du Gers du sud au nord ; d’Ouest en Est, on trouve : l’Osse, la Baïse, le Gers, l’Arrats, la Gimone et la Save.
2 sites NATURA 2000
CARTE avec ZNIEFF, NATURA
Les coteaux de l’Astarac sont parsemés de mares représentant un multitude petits points d’eau dans un contexte de milieux secs.
Inventaire 2004-2005 des mares du Haut-Astarac dans le cadre de l’étude de préfiguration de la CAT Astarac (2006): densité moyenne estimée =3,1 mares/km2
La densité du semis de mares dans les coteaux est essentiellement liée à l’omniprésence de l’élevage extensif bovin et ovin, pour lequel le maintien des mares en bon état de fonctionnement est indispensable.
En effet, ces coteaux secs et accidentés sont une terre traditionnelle d’élevage. L’Astarac reste aujourd’hui avec l’Armagnac les deux zones du département où cette activité se maintient.
Les zones prioritaires
Afin de répondre aux objectifs de la Directive Cadre sur l’Eau (DCE)
européenne, l’Agence de l’Eau Adour Garonne a souhaité prioriser les actions de la CAT Astarac sur les bassins versants :
- - dont les masses d’eau doivent atteindre un bon état global d’ici 2015 : Lauze, Gors, Larros, lac de Lunax ;
- - où les syndicats de rivière établissent des programmes d’action globaux : Arrats, Gimone, Osse
- - où une densité importante de zones humides a été inventoriée (Inventaire départemental CG32) : Osse aval, Arçon.
Bilan de la CATZH Astarac
52% de gestionnaires agriculteurs dont 2/3 éleveurs.
67% des ZH suivies sont gérées par des éleveurs.
Dans les coteaux de l’Astarac, le maintien des mares et des prairies humides est étroitement lié à l’activité d’élevage qui utilise et entretient ces milieux.
L’autre moitié des gestionnaires sont des particuliers, collectivités, associations qui n’ont pas d’activité agricole et développent d’autres usages au niveau de leurs zones humides. Il s’agit principalement de mares qui servent d’agrément pour le jardin, pratique de loisir (pêche, baignade), phytoépuration.
Bilan CATZH 2007 - 2014
Territoire de l'Astarac
- - Diagnostics de 6 bassins versants avec un enjeu prioritaire pour la gestion de l’eau.
- - 100 visites annuelles d’évaluation
- - 59 ha de prairies humides contractualisées en MAET Prairies Humides en 2012 et 2013
- - 13 sites restaurés grâce au soutien financier de l’Agence de l’Eau Adour-Garonne
- - Permanences à Simorre tous les 1ers jeudis de chaque mois